Réécriture d'un texte| Identifier la classe grammaticale d’un mot et sa fonction |
1° Indiquez la classe et la fonction grammaticale complète des mots/groupes de mots soulignés.a) Généreusement, le professeur
de maths donne des exercices aux élèves
pour qu'ils ne s'ennuient pas.
b) Je lui parle
d’un roman qu’il ne connaît pas : il est
ignorant !
c) Il est émerveillé
par ces sculptures de Rodin.
| Commenter la construction d'une phrase |
2° Quelle remarque grammaticale pouvez-vous faire sur la construction de ces deux phrases ?« Miséreux d’Europe au regard affamé. Familles entières ou gamins esseulés. »
(Eldorado, L. Gaudé) 3° a. Comment s'enchaînent les propositions de cette phrase ?b. Qu’évoque cette construction particulière ?« Des musiques s'éveillaient dans l'air ; elles voletaient autour des sonnailles argentines, comme un
essaim d'abeilles ; elles se balançaient gaiement sur le rythme de la carriole ; c'était une source
intarissable de chansons : l'une succédait à l'autre. »
(R. Rolland)4° a. Quel mot caractérise l'état d'esprit du personnage ? b. Comment cela se traduit-il dans la construction de la phrase ?Il se dressa, éperdu : "Quoi !... Comment !... Ce n'est pas possible !"
(Maupassant)5°a. Quelle remarque pouvez-vous faire sur la construction de la phrase ?
b. Qu'en concluez-vous sur l'état d'esprit de l'aubergiste qui la prononce ?« Ces étrangers, ils ne saluent personne ».
(L’Or, Cendrars)| Analyser une phrase complexe |
6° a. Relevez et analysez la proposition subordonnée. b. Quelle atmosphère évoque-t-elle ?« Les nuages formaient une voûte sombre qui plongeait la ville dans une pénombre crépusculaire. »
7° a. "En dépit de la pluie" : à quel niveau de langue appartient cette expression ?b. Réécrivez la phrase en remplaçant ce groupe nominal par une proposition subordonnée demême sens.c. Donnez la classe et la fonction grammaticales de cette subordonnée.« En dépit de la pluie, il n'y avait pas une tache de boue sur ses chaussures bien cirées. »
(G. Simenon)| Identifier un rapport logique et l'exprimer différemment |
8° a. Quel est le rapport logique implicite entre les deux propositions juxtaposées ?b. Réécrivez cette phrase en reliant les propositions par un connecteur logique explicite.« Ce geste, manifestement plus paternel que diabolique, me rassura ; je me ressaisis. »
(Hampâté Bâ)9° Transformez ces deux phrases en une seule. Quel rapport logique avez-vous exprimé ?« J'étais amoureux de la ville. Ici, je pouvais disparaître, ne plus être le seul monstre sur lequel se
concentraient les quolibets et les insultes. »
(S. Bouhadjdj) | Identifier et justifier les temps ou les modes |
10° Précisez le mode et le temps des verbes soulignés et justifiez leur emploi.- Tout ce dont vous
avez à vous préoccuper aujourd'hui est de...
- Chasser mon dinosaure, conclut Eckels à sa place.
- Un « Tyrannosaurus Rex ». Le Lézard du Tonnerre, le plus terrible monstre de l'Histoire. Signez ce
papier. Quoi qu'il
arrive, nous ne
sommes pas responsables. Ces dinosaures sont affamés. Six
guides
ont été tués l'année dernière et une douzaine de chasseurs.
La machine vrombissait. Ils
mirent leur casque à oxygène et
vérifièrent les joints. Eckels, secoué
sur sa chaise rembourrée,
avait le visage pâle, la mâchoire contractée. Il
sentait les trépidations
dans ses bras et, en baissant les yeux, il
vit ses mains raidies sur son nouveau fusil. Quatre hommes
étaient montés avec eux dans la Machine : Travis, le guide, son aide Lesperance, et deux autres.
Eckels s'entendit dire :
- Est-ce que ces fusils
pourraient au moins tuer un dinosaure ?
Travis répondit dans son casque radio :
- Si vous visez juste, vous le
tuerez. C'est au petit bonheur la chance. Les deux premières fois,
visez les yeux.
D’après « Un coup de tonnerre », Ray Bradbury11°a. Réécrivez la deuxième phrase en mettant la proposition soulignée à la voix passive.b. Pourquoi, selon vous, l'auteur a-t-il choisi la forme active ?« Je me disais que je resterais toujours prisonnière de cette petite rue et de cette chambre comme la
Belle au bois dormant. Mais cette nuit,
quelqu'un m'accompagnait et il ne restait plus autour de nous
qu'un décor inoffensif en carton-pâte. »
(P. Modiano)| Étudier la désignation d'un personnage |
12° a. Par quels groupes nominaux sont désignés Henri et son épouse ?b. Deux de ces GN sont identiques, à une exception près. Laquelle ? Justifiez-la.Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta devant les deux chaumières, et une
jeune femme, qui conduisait elle-même, dit au monsieur assis à côté d'elle :
"Oh ! regarde, Henri, ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça !"
L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations. La jeune femme reprit :
"Il faut que je les embrasse."
(D'après Maupassant) | Transposer un passage au style direct ou indirect |
13° Réécriture : a) Transformez au discours indirect les propos du chef de gare en commençant par Le chef de gare me demanda... b) Quel est l'intérêt du discours direct ?- C’est vous, jeune homme, qui avez fait ça ?... Pourquoi ?... Qu’est-ce qui vous arrive ?... Vous êtes
fou?...
| Identifier et expliquer une figure de style |
14° Relevez, nommez et expliquez les différentes figures de style présentes dans ces textes.a) « [...] le vent venait sans y être invité et venait y caresser des rideaux d’un bleu pâle et des bouquets
de fleurs des champs »
(P. Claudel) b) « Posé comme une couronne sur le sommet de la montagne, le village s’appelait Pic des Oiseaux »
c) « Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus miraculeuse, la
plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière. »
(Mme de Sévigné) d) « Que Paris est beau / Quand chantent les oiseaux / Que Paris est laid / Quand il se croit Français »
(Les Têtes Raides) | Identifier et expliquer le choix de point de vue du narrateur |
15° Quel est le point de vue adopté dans les textes suivants ? Justifiez.« Une fois par mois, si le travail de couture laisse un peu de temps, les voisines se rencontrent autour
d'un casque de coiffure. Coupe, couleur, permanente… Les femmes n'ont pas renoncé à être des
femmes. »
(L. Sebbar, La Jeune Fille au balcon) « Entre l'homme qui regarde et la mer, tout au bord de la mer, loin, quelqu'un marche. Un autre homme. Il
est habillé de vêtements sombres. À cette distance son visage est indistinct. Il marche, il va, il vient, il va,
il revient, son parcours est assez long, toujours égal. »
(M. Duras) « Charles monta voir le malade. Il le trouva dans son lit, suant sous ses couvertures et ayant rejeté bien
loin son bonnet de coton. C’était un gros petit homme, à la peau blanche, à l’œil bleu, chauve sur le
devant de la tête, et qui portait des boucles d’oreilles. »
(Flaubert, Madame Bovary) | Repérer la modalisation du discours |
16° Souligne dans ce texte les procédés de modalisation qui traduisent - une certitude ou une incertitude du narrateur d’une part (en noir), - et l’opinion du narrateur d’autre part (en rouge).« Ce colonel était donc un monstre ! À présent, j'en étais assuré, pire qu'un chien, il n'imaginait pas
son trépas ! Je conçus en même temps qu'il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre
armée, des braves. Qui savait combien ? Un, deux, plusieurs millions peut-être en tout ? Dès lors ma
frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer
indéfiniment… »
(L.F. Céline, Voyage au bout de la nuit)| Comprendre l’ordre et le rythme du récit |
17° Repérez et identifiez les procédés qui modifient l’ordre ou le rythme du récit :a) « Ainsi nous étions tous quatre sur le pays de nos rêves, le monde perdu, le plateau découvert par
Maple White. Nous eûmes l’impression de vivre l’heure de notre triomphe personnel. Qui aurait pu
deviner que nous étions au bord de notre désastre ? Laissez-moi vous dire en peu de mots comment
la catastrophe survint. »
(A. Conan Doyle, Le Monde perdu) b) « Lucette en était à sa huitième heure d’insomnie. Dans son ventre, le bébé avait le hoquet depuis
la veille. Toutes les quatre ou cinq secondes, un sursaut gigantesque secouait le corps de cette
fillette de dix-neuf ans qui, un an plus tôt, avait décidé de devenir épouse et mère. »
(A. Nothomb, Robert des noms propres) c) On déclara qu'il était temps de s'en aller, et chacun gagna son lit. ́ On se leva encore d'assez
bonne heure le lendemain avec un espoir indéterminé, un désir plus grand de s'en aller, une terreur
du jour à passer dans cette horrible petite auberge. Hélas ! les chevaux restaient à l'écurie, le cocher
demeurait invisible. On alla, par désœuvrement, tourner autour de la voiture. Le déjeuner fut bien
triste.
(Maupassant, Boule de Suif)| Expliquer la formation d'un mot. Trouver un synonyme |
18°a. Quelle est la formation du mot en gras? b. Quelle est sa signification habituelle ? Et ici ?« Ces clichés étaient les plus anciens de nos albums. Je plongeais dans la préhistoire de notre
famille... »
(A. Makine) 19° a. Par quel synonyme pourrait-on remplacer "se mue" ? b. Trouvez un mot de la même famille que le verbe "se muer".« Trois heures plus tard, la neige et le brouillard arrivent. Très vite le soleil se mue en aura*
abstraite derrière moi (pas de soleil, pas de nord). J'avance malgré tout. »
(J. L. Étienne)
* aura : auréole lumineuse, halo.
| Justifier l'orthographe d'un mot |
20° Justifiez l'orthographe de "épargnée".« Beaucoup de gens étaient venus dans l'espoir de prendre le train, pour gagner quelque autre ville
qu'ils pensaient épargnée par le fléau. »
(R. Barjavel) 21° Justifiez les deux orthographes de l'adjectif "bleu".« Au-dessus des toits des voitures arrêtées, la mer était bleu sombre et il y avait un voilier blanc qui
avançait difficilement. [...] La mer aussi est très bleue. »
(J. M. G. Le Clézio) 22° Justifiez l'accord de "bénissaient".« À douze ans, il travaillait six heures par jour, et il lui arrivait d'envier le sort des garçons que ne
bénissaient ni le talent, ni le génie, ni la promesse d'une carrière éclatante. »
(M. Tournier) 23° Complétez le texte suivant avec le son –e- en l’orthographiant correctement.Je ne saurais assez te parl………. de la vertu des troglodytes. Un d'eux dis……….. un jour : « Mon
père doit demain labour………. son champ ; je me lèver…….. deux heures avant lui et quand il ira à
son champ, il le trouvera tout labour………. . On vint dire à un troglodyte que des étrangers
av……….. pill…….. sa maison et av………. tout emport….. . « S'ils n'ét………….. pas injustes,
répondit-il, je souhaiter………… que les dieux leur en donnassent un plus long usage que moi. »
(
Montesquieu, Lettres Persanes) 
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Sujet: Français : Révisions pour le BREVET 
Dim 19 Juin - 9:16
