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 Chapitre 11 - Le match de Quidditch

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MessageSujet: Chapitre 11 - Le match de Quidditch   Chapitre 11 - Le match de Quidditch Icon_minitimeDim 17 Juil - 0:58


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CLIQUE SUR L'IMAGE ci-dessous POUR ECOUTER L'HISTOIRE

Le match de Quidditch

Le temps froid de novembre enveloppa de glace les montagnes qui entouraient l’école et la surface du lac prit une couleur d’acier. Chaque matin, le sol était couvert de givre et l’on voyait Hagrid, emmitouflé dans un gros manteau, qui dégivrait les balais sur le terrain de Quidditch.

La saison de Quidditch avait commencé. Le samedi suivant, Harry allait jouer son premier match après des semaines d’entraînement: Gryffondor contre Serpentard. Si Gryffondor gagnait, son équipe prendrait la deuxième place du championnat.

Presque personne n’avait vu Harry s’entraîner. Il était devenu l’arme secrète de l’équipe et Dubois le gardait soigneusement à l’écart. Il y avait eu des fuites, cependant, et l’on savait qu’il jouerait au poste d’attrapeur. Harry ne savait pas ce qu’il y avait de pire pour lui: ceux qui lui affirmaient qu’il allait être brillant, ou ceux qui lui promettaient de le suivre avec un matelas pour amortir sa chute. En tout cas, l’amitié d’Hermione avait été utile à Harry. Elle l’avait aidé à faire ses devoirs pour compenser le temps qu’il passait à s’entraîner et elle lui avait également prêté Le Quidditch à travers les âges dont la lecture s’était révélée très instructive.

Harry avait notamment appris qu’il existait sept cents fautes possibles au Quidditch et qu’elles avaient toutes été commises au cours d’un match de la Coupe du Monde en 1473. Que les attrapeurs étaient généralement les joueurs les plus petits et les plus rapides et qu’ils étaient exposés aux accidents les plus graves. Que des arbitres avaient parfois disparu pour réapparaître des mois plus tard dans le désert du Sahara et qu’enfin on mourait rarement au cours des matches de Quidditch.

Hermione était un peu moins à cheval sur le règlement depuis que Harry et Ron l’avaient sauvée du troll et elle se montrait beaucoup plus aimable.

La veille du premier match de Quidditch, Hermione, Harry et Ron s’étaient retrouvés dans la cour pendant la récréation. La température était glaciale, mais Hermione avait réussi à fabriquer par un tour de magie un feu vif et clair qu’elle pouvait transporter dans un bocal de confiture et qui répandait une douce chaleur. Debout côte à côte, ils se réchauffaient à la flamme bleue du bocal en la cachant soigneusement derrière eux, de peur qu’on la leur confisque, lorsqu’ils virent Rogue traverser la cour. Harry remarqua aussitôt qu’il boitait. Rogue décela sans doute une vague culpabilité dans l’expression de leur visage et il clopina droit vers eux. Il n’avait pas vu le feu, mais, de toute évidence, il cherchait quelque chose à leur reprocher.

—Qu’est-ce que vous avez là, Potter ? demanda-t-il.

C’était Le Quidditch à travers les âges. Harry lui montra le livre.

—Il est interdit d’emporter les livres de la bibliothèque en dehors des murs du château, fit observer Rogue. Donnez-le-moi et j’enlève cinq points à Gryffondor.

—Ça, c’est une règle qu’il vient d’inventer, marmonna Harry tandis que Rogue s’éloignait en claudiquant. Je me demande ce qu’il s’est fait à la jambe.

—Je n’en sais rien, mais j’espère que ça lui fait mal, dit Ron d’un ton amer.

La salle commune de Gryffondor était particulièrement bruyante, ce soir-là. Harry, Ron et Hermione étaient assis près de la fenêtre. Hermione vérifiait leurs devoirs pour le cours d’enchantements. Elle ne les aurait jamais laissés copier sur elle (sinon, comment feriez-vous pour apprendre quelque chose ?), mais elle leur donna quand même toutes les bonnes réponses.

Harry ne tenait plus en place, Il voulait récupérer son livre en espérant que la lecture l’aiderait à se détendre avant le match du lendemain. Et d’ailleurs, pourquoi devrait-il avoir peur de Rogue ? Harry annonça à Ron et à Hermione qu’il avait l’intention d’aller voir Rogue pour lui demander son livre.

—Moi, je reste ici, répondirent en chœur les deux autres.

Harry était convaincu que Rogue ne pourrait pas refuser si d’autres professeurs étaient présents et entendaient sa requête.

Il descendit dans la salle des professeurs et frappa à la porte. Personne ne répondit. Il frappa à nouveau. Toujours rien.

Rogue avait peut-être laissé le livre dans la salle ? Après tout, il pouvait bien jeter un coup d’œil. Il entrouvrit la porte, regarda à l’intérieur et se figea d’horreur.

Rogue et Rusard étaient seuls dans la pièce. Rogue avait relevé sa robe de sorcier au-dessus des genoux et Harry vit une blessure sanglante sur une de ses jambes, Rusard avait préparé des pansements et les donnait à Rogue.

—Sale bestiole, disait celui-ci. Comment voulez-vous qu’on surveille ses trois têtes à la fois ?

Harry essaya de refermer la porte en silence, mais…

—POTTER !

Le visage déformé par la fureur, Rogue laissa retomber le bas de sa robe pour cacher sa jambe.

Harry sentit sa gorge se serrer.

—Je… je voulais simplement vous demander si je pouvais reprendre mon livre, balbutia-t-il.

—SORTEZ ! SORTEZ IMMÉDIATEMENT !

Harry s’éloigna aussitôt, avant que Rogue ait eu le temps d’enlever d’autres points à Gryffondor, et remonta l’escalier quatre à quatre.

—Alors, tu l’as eu, ton livre ? demanda Ron lorsqu’il eut rejoint la salle commune. Eh bien, qu’est-ce qui t’arrive ?

Dans un murmure, Harry raconta à Ron et à Hermione ce qu’il venait de voir.

—Vous comprenez ce que ça veut dire ? conclut-il, le souffle court. Il a essayé de passer devant le chien à trois têtes le soir de Halloween. C’était là qu’il allait quand on l’a vu. Il essaye de s’emparer de ce que garde le chien ! Et je suis prêt à parier mon balai qu’il a laissé entrer ce troll exprès pour faire diversion.

Hermione ouvrit de grands yeux.

—Il n’aurait pas fait une chose pareille ! dit-elle. Même s’il est désagréable, il n’essaierait pas de voler quelque chose que Dumbledore a mis en lieu sûr.

—Tu crois vraiment que tous les profs sont des saints ? dit Ron. Moi, je suis d’accord avec Harry, je n’ai pas la moindre confiance en Rogue. Mais je me demande ce que ce chien peut bien garder.

La même question tournait dans la tête de Harry lorsqu’il alla se coucher. Il aurait bien voulu dormir, mais il n’arrivait pas à trouver le sommeil: il revoyait sans cesse l’expression féroce du visage de Rogue lorsqu’il l’avait surpris en train de soigner sa jambe dans la salle des professeurs.

Au matin, le ciel était clair, l’air sec et froid. La Grande Salle sentait bon la saucisse frite et retentissait de conversations joyeuses qui portaient toutes sur le match de Quidditch.

—Il faut absolument que tu manges quelque chose.

—Je ne veux rien.

—Un simple morceau de toast, l’encouragea Hermione.

—Je n’ai pas faim.

L’approche de son premier match lui nouait l’estomac. Dans une heure à peine, il serait sur le terrain.

—Harry, il faut que tu prennes des forces, dit Seamus Finnigan. Les attrapeurs sont toujours la cible principale de l’équipe adverse.

—Merci, Seamus, dit Harry en le regardant couvrir ses saucisses de ketchup.

Vers onze heures, toute l’école était rassemblée sur les gradins du stade. De nombreux élèves étaient équipés de jumelles. Ron, Hermione, Neville, Seamus et Dean s’étaient assis côte à côte tout en haut et avaient déployé une grande bannière sur laquelle était écrit: « Potter président ». Hermione avait même réussi un tour de magie qui avait rendu les lettres lumineuses. Dean avait dessiné en dessous un énorme lion Gryffondor.

Pendant ce temps, dans les vestiaires, Harry et les autres joueurs revêtaient la robe rouge de leur équipe. Les Serpentard, eux, étaient habillés en vert.

Dubois s’éclaircit la gorge.

—Messieurs, dit-il.

—Et Mesdemoiselles, ajouta Angelina Johnson qui jouait dans l’équipe au poste de poursuiveur.

—D’accord, Messieurs et Mesdemoiselles, corrigea Dubois. Nous y voilà.

—Le grand jour est arrivé, dit Fred Weasley.

—Celui que nous attendions tous, ajouta George.

—On connaît le discours d’Olivier par cœur, dit Fred à Harry. On était déjà dans l’équipe l’année dernière.

—Taisez-vous, vous deux, coupa Dubois. C’est la meilleure équipe que nous ayons eue à Gryffondor depuis des années. On va gagner, je le sais.


Il eut un regard noir qui signifiait: « Sinon, gare à vous ! »

—Allez, c’est l’heure. Bonne chance à tous.

Harry, les jambes tremblantes, suivit Fred et George sur le terrain où ils furent accueillis par des acclamations enthousiastes.

Debout au milieu du terrain, son balai à la main, Madame Bibine était chargée d’arbitrer le match.

—Je veux que la rencontre soit placée sous le signe du fair-play, prévint-elle lorsque tous les joueurs se furent rassemblés autour d’elle.

Harry remarqua qu’elle s’adressait tout particulièrement à Marcus Flint, le capitaine de l’équipe des Serpentard. Flint semblait avoir du sang de troll dans les veines. Du coin de l’œil, Harry aperçut la bannière dont l’inscription « Potter président » étincelait comme une enseigne au néon. Cette brève vision lui redonna courage.

—En position sur vos balais, s’il vous plaît.

Harry enfourcha son Nimbus 2000.

Madame Bibine donna alors un grand coup de sifflet et les quinze balais s’élevèrent aussitôt dans les airs.

—Angelina Johnson, de l’équipe de Gryffondor, s’empare immédiatement du Souafle, dit le commentateur. Cette fille est décidément un excellent poursuiveur, et en plus, elle est plutôt jolie…

—JORDAN !

—Excusez-moi, professeur.

Le commentaire du match était assuré par Lee Jordan, un ami des jumeaux Weasley et le professeur McGonagall le surveillait de près.

—Angelina passe à Alicia Spinnet, qui jouait l’année dernière comme suppléante. Nouvelle passe à Johnson et… non, c’est Marcus Flint, le capitaine des Serpentard qui reprend le Souafle et qui vole comme un aigle vers les buts adverses, il va mar… non, le tir est arrêté par Olivier Dubois, le gardien de Gryffondor.

Gryffondor reprend le Souafle avec Katie Bell qui fait un joli plongeon pour éviter Flint et—AÏE—voilà qui a dû faire mal, un Cognard en pleine tête—le Souafle aux Serpentard—Adrian Pucey se précipite vers les buts, mais il est arrêté par un deuxième Cognard envoyé par Fred ou George Weasley, impossible d’être plus précis. En tout cas, c’est un joli coup du batteur de Gryffondor et Johnson reprend le Souafle sans aucun adversaire devant elle. Elle vole vraiment, c’est le cas de le dire, elle évite un Cognard, les buts sont devant elle, vas-y, Angelina—Bletchey, le gardien de but, plonge et GRYFFONDOR MARQUE !

Sur les gradins, les supporters de Gryffondor saluèrent l’exploit avec des cris de joie tandis que les partisans des Serpentard se répandaient en lamentations.

—Poussez-vous un peu, là.

—Hagrid !

Ron et Hermione se serrèrent pour laisser à Hagrid la place de s’asseoir à côté d’eux.

—Je regardais depuis ma cabane, dit Hagrid en tapotant une grosse paire de jumelles accrochées autour de son cou. Mais c’est pas la même chose que d’être dans le stade. On n’a pas encore vu le Vif d’or ?

—Non, dit Ron. Harry n’a pas eu grand-chose à faire pour le moment.

A califourchon sur son balai, Harry volait au-dessus du terrain, scrutant l’espace autour de lui dans l’espoir d’apercevoir le Vif d’or. Lorsque Angelina avait marqué le premier but, il avait fait quelques loopings pour manifester sa joie, mais il n’avait pas encore eu l’occasion d’intervenir dans le jeu. Puis soudain, un éclat d’or brilla dans l’air, mais c’était un reflet d’une montre des frères Weasley. Harry vit alors un Cognard foncer sur lui mais il parvint à l’éviter et Fred Weasley se lança à sa poursuite.

—Ça va, Harry ? cria-t-il en envoyant le Cognard vers Marcus Flint.

—Serpentard reprend le Souafle, dit Lee Jordan. Le poursuiveur Pucey évite deux Cognards, les deux frères Weasley et Bell, la poursuiveuse, et fonce vers—attendez un peu est-ce que c’était le Vif d’Or ?

Un murmure parcourut la foule tandis qu’Adrian Pucey perdait le Souafle, trop occupé à regarder par-dessus son épaule l’éclat d’or qui venait de passer à côté de son oreille gauche.

Le cœur battant, Harry plongea aussitôt dans sa direction. Terence Higgs, l’attrapeur des Serpentard l’avait vu également et ils foncèrent côte à côte pour essayer de l’attraper. Les poursuiveurs semblaient s’être désintéressés du jeu et regardaient les deux attrapeurs au coude à coude.

Harry fut plus rapide que Higgs. Il voyait la petite balle agiter ses ailes un peu plus loin devant lui et il fit donner toute la puissance de son balai.

Un grand cri de rage monta alors des gradins réservés aux Gryffondor. Marcus Flint avait essayé de bloquer Harry et le Nimbus 2000 avait violemment dévié de sa trajectoire Harry, cramponné au manche, parvint de justesse à se maintenir sur son balai.

—Faute ! hurlèrent les supporters de Gryffondor.

Madame Bibine rappela Flint à l’ordre et ordonna un coup franc en faveur des Gryffondor. Bien entendu, la confusion qui régnait sur le terrain avait permis au Vif d’or de s’échapper.

—Renvoyez-le ! hurla Dean Thomas dans les gradins. Carton rouge !

—On n’est pas au football, l’interrompit Ron. On ne peut pas renvoyer les joueurs, au Quidditch—et d’abord, qu’est-ce que c’est qu’un carton rouge ?

Mais Hagrid approuvait Dean.

—On devrait changer les règles, Flint aurait pu faire tomber Harry de son balai.

Lee Jordan avait du mal à ne pas prendre parti.

—Donc, après cette scandaleuse tricherie…

—Jordan ! protesta le professeur McGonagall.

—Je voulais dire après cette faute révoltante…

—Jordan, je vous préviens…

—D’accord, d’accord. Flint a failli tuer l’attrapeur de Gryffondor, ce qui aurait pu arriver à n’importe qui et donc Gryffondor bénéficie d’un penalty repris par Spinnet et c’est Gryffondor qui garde le Souafle.

Lorsque le jeu eut repris, Harry évita un Cognard qui fonçait sur lui. Au même moment, son balai fit une violente embardée. Pendant une fraction de seconde, il crut qu’il allait tomber. Il serra les mains et les genoux sur le manche et à nouveau le balai eut un sursaut, comme un cheval de rodéo qui aurait essayé de le désarçonner. Harry s’efforça de virer en direction des buts de Gryffondor et il se rendit compte alors que son Nimbus 2000 ne répondait plus. Il refusait de tourner et zigzaguait à sa guise en multipliant les embardées.

Lee Jordan continuait de commenter:

—Serpentard prend le Souafle avec Flint qui passe à Spinnet qui passe à Bell—frappée au visage par un Cognard, j’espère qu’elle a le nez cassé—non, non, je plaisantais, professeur… Oh non ! SERPENTARD MARQUE !

Les supporters de Serpentard poussèrent des acclamations. Pendant ce temps, personne ne semblait avoir remarqué le comportement étrange du balai de Harry. Le Nimbus 2000 prenait lentement de l’altitude en continuant ses soubresauts.

—Je ne sais pas ce que fabrique Harry, grommela Hagrid qui l’observait avec ses jumelles. Je me demande s’il n’a pas perdu le contrôle de son balai… Ça m’étonnerait, pourtant…

Brusquement, des doigts se pointèrent en direction de Harry. Son balai s’était mis à tourner sur lui-même et il parvenait tout juste à se cramponner au manche. La foule laissa échapper une exclamation de terreur. Le Nimbus 2000 venait de faire une embardée plus violente que les autres, désarçonnant Harry qui avait réussi à se rattraper au manche d’une seule main et restait suspendu dans le vide. Vous croyez que le balai a pris un coup quand Flint a bloqué Harry ? s’inquiéta Seamus.

—Impossible, répondit Hagrid d’une voix tremblante. Il n’y a que la magie noire qui puisse dérégler un balai. Aucun élève n’arriverait à faire ça à un Nimbus 2000.

A cet instant, Hermione arracha les jumelles des mains de Hagrid, mais au lieu de les diriger vers Harry, elle les pointa sur la foule des spectateurs.

—Qu’est-ce que tu fais ? grommela Ron, le teint grisâtre.

—Je le savais, dit Hermione d’une voix haletante. C’est Rogue. Regarde !

Ron s’empara des jumelles. Rogue se trouvait au milieu des gradins qui leur faisaient face. Il fixait Harry des yeux et ses lèvres remuaient comme s’il avait récité des formules magiques.

—Il est en train de jeter un sort au balai, dit Hermione.

—Qu’est-ce qu’on fait ?

—Je m’en occupe.

Avant que Ron ait pu ajouter un mot, Hermione avait disparu. Ron dirigea les jumelles vers Harry. Son balai vibrait avec une telle force que Harry ne pourrait pas tenir très longtemps. Les spectateurs horrifiés s’étaient levés et regardaient les frères Weasley qui essayaient d’attraper Harry pour le prendre sur leur balai, mais leurs efforts étaient inutiles. Chaque fois qu’ils approchaient, le Nimbus 2000 prenait encore un peu plus d’altitude pour rester hors de leur portée. Ils firent alors des cercles au-dessous de Harry en espérant le rattraper s’il tombait. Pendant ce temps, Marcus Flint s’était emparé du Souafle et avait marqué cinq buts dans l’indifférence générale.

Hermione s’était frayé un chemin jusqu’aux gradins où se trouvait Rogue et courait à présent le long de la rangée qui était juste derrière la sienne. Au passage, elle bouscula le professeur Quirrell qui tomba tête la première. Sans prendre la peine de s’excuser, elle poursuivit sa course et parvint à la hauteur de Rogue. Elle s’accroupit alors derrière lui, sortit sa baguette et murmura une formule magique. Aussitôt, la baguette projeta des gerbes d’étincelles bleues sur la robe de Rogue.

Le professeur mit quelques secondes à se rendre compte une le bas de sa robe de sorcier avait pris feu. Le cri d’horreur qu’il poussa prouva à Hermione qu’elle avait réussi son coup. Une autre formule magique fit alors rentrer les flammes dans le bocal qu’elle avait dans la poche et elle repartit à quatre pattes le long de la rangée. Rogue ne s’était aperçu de rien, mais elle avait réussi à détourner son attention. Là-haut. loin au-dessus du terrain, Harry put soudain faire un rétablissement et reprendre une position normale sur son balai.

—Ça y est ! Elle a réussi ! s’exclama Ron, à l’autre bout du stade.

Lorsque Harry redescendit en piqué vers le sol, la foule vit qu’il avait une main plaquée contre sa bouche, comme s’il était sur le point de vomir. Il atterrit brutalement sur la pelouse du stade, toussa et un objet doré tomba alors au creux de sa main.

—J’ai attrapé le Vif d’or ! hurla-t-il en agitant le bras au-dessus de sa tête.

Et le match prit fin dans la plus totale confusion.

Vingt minutes plus tard, Marcus Flint continuait de hurler:

—Il ne l’a pas attrapé, il a failli l’avaler !

Mais comme aucune règle du jeu ne l’interdisait, Gryffondor avait bel et bien remporté le match par cent soixante-dix points contre soixante. Harry, cependant, n’entendit rien de ce qui se disait sur le terrain. Il prenait un thé fort dans la cabane de Hagrid, en compagnie de Ron et d’Hermione.

—C’est Rogue qui a fait le coup, affirma Ron. On l’a vu, Hermione et moi. Il était en train de jeter un sort à ton balai. Il te fixait des yeux en marmonnant des formules magiques.

—Allons, ce sont des bêtises, répliqua Hagrid qui n’avait pas entendu un mot de ce que Ron et Hermione s’étaient dit sur les gradins. Pourquoi Rogue aurait-il fait ça ?

Harry, Ron et Hermione échangèrent un regard en se demandant ce qu’ils pouvaient bien lui répondre. Harry décida de dire la vérité.

—J’ai fait une découverte à son sujet, annonça-t-il à Hagrid. Il a essayé de passer devant le chien à trois têtes le, soir de Halloween et il s’est fait mordre. Il voulait sûrement voler ce que le chien doit garder.

Hagrid lâcha la théière.

—Vous avez vu Touffu ? s’exclama-t-il.

—Touffu ?

—Il est à moi. Je l’ai acheté à un ami grec que j’ai rencontré dans un pub l’année dernière. Je l’ai prêté à Dumbledore pour garder…

Hagrid s’interrompit.

—Garder quoi ? demanda avidement Harry.

—Non, ça suffit, ne me posez plus de questions, répondit Hagrid d’un ton bourru. C’est top secret.

—Mais Rogue essaye de voler ce que garde votre chien.

—Ce sont des bêtises, répéta Hagrid. Rogue est un professeur de Poudlard, il ne ferait jamais une chose pareille.

—Dans ce cas, pourquoi a-t-il essayé de tuer Harry ? s’écria Hermione. Je sais ce que ça veut dire de jeter un sort. J’ai tout lu là-dessus ! Il faut fixer les yeux sur l’objet ou la personne visés et Rogue n’a pas cillé une seule fois, je l’ai bien vu !

—Et moi, je te dis que tu as tort, s’emporta Hagrid. Je ne sais pas pourquoi le balai de Harry s’est comporté de cette manière, mais jamais Rogue n’essaierait de tuer un élève ! Maintenant, écoutez-moi bien, tous les trois. Vous êtes en train de vous mêler de choses qui ne vous regardent absolument pas. Et c’est très dangereux. Alors, oubliez ce chien et oubliez ce qu’il garde, c’est une affaire entre le professeur Dumbledore et Nicolas Flamel…

—Ah, tiens ! s’exclama Harry. Il y a donc un nommé Nicolas Flamel dans le coup ?

Hagrid eut soudain l’air furieux contre lui-même.
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