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| | Quiz Figures de Style | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
Messages : 2555 Réputation : 1 Date d'inscription : 01/04/2020
| Sujet: Quiz Figures de Style Mar 30 Avr - 17:04 | |
| Les Figures de style Les figures de style sont des joyaux de la langue, permettant aux mots de danser avec une signification plus profonde. Elles enrichissent la communication, transformant le banal en extraordinaire et le quotidien en une toile de significations profondes.Ce sont des outils linguistiques puissants qui enrichissent notre langage au quotidien. Elles transforment les phrases simples en expressions vivantes et mémorables, capturant l'imagination et évoquant des images fortes.
En littérature, elles sont essentielles pour donner vie aux textes, et dans la communication, elles peuvent rendre un message plus percutant et plus mémorable. Figures de style d'analogie
| | “Je vis cette Faucheuse. Elle était dans son champ." (Victor Hugo) "La colombe déploie ses ailes, portant un rameau d’olivier pour apaiser les tempêtes de la guerre.”
| Allégorie | "Les éclairs dansaient dans le ciel." "Ainsi pleurait cette douleur profonde ." (Victor Hugo)
| Personnification | "Je t'offrirai des perles de pluie." "La vie est un long fleuve tranquille."
| Métaphore | "Ses yeux sont bleus comme le ciel." "Elle est sage comme une image." "Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville" (Paul Verlaine)
| Comparaison | Figures de style d'opposition | | "Paris est tout petit, c'est là sa vraie grandeur." "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire." (Corneille, Le Cid) "Elle était capable de me causer de la souffrance, nullement de la joie." (Marcel Proust, La prisonnière)
| Antithèse | "J’adore ta nouvelle coupe de cheveux! dit-il avec ironie." “Quel beau temps!” dit-il sous une pluie battante."
| Antiphrase | "Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger." "Vous êtes aujourd’hui ce qu’autrefois je fus." (Pierre Corneille, Le Cid) "Nous troublons la vie par le soin de la mort et la mort par le soin de la vie" (Montaigne)
| Chiasme | "Avoir toujours raison, c’est un grand tort" (Turgot) "Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers." (La Bible)
| Paradoxe | "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles." (Pierre Corneille) "Non, j’ai pu vivre dans la servitude, mais j’ai toujours été libre." (Montesquieu) "Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la mélancolie" ( Nerval, El Desdichado)
| Oxymore | Figures de style de substitution | | "Après plusieurs mois de recherche, il a enfin trouvé un toit." "La salle a applaudi à tout rompre."
| Synecdoque | "La ville aux sept collines" = Rome "Le petit écran" = la télévision.
| Périphrase | "Il m'a invité à boire un verre." "Le journaliste a écrit un bon papier."
| Métonymie | Figures de style d'atténuation | | "Elle ne va pas très bien." "Ce n’est pas une très bonne idée qu’il a eue là."
| Euphémisme | "Ce n’est pas mauvais." "Pas mal ton dessin !"
| Litote | Figures de style d'insistance | | Va, cours, vole et nous venge! (Corneille) "C’est un roc, c’est un pic, c’est une péninsule." (Edmond Rostand,Cyrano de Bergerac)
| Gradation | "Sa fille Cunégonde, âgée de dix-sept ans, était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante." (Voltaire, Candide) | Accumulation/Enumération
| "Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a vu naître et que ton coeur adore." (Pierre Corneille, Horace)
| Anaphore |
| Pléonasme |
| Epiphore | "Elle a versé des torrents de larmes." "Nous étions tous morts de rire."
| Hyperbole | Figures de style sonores | |
| Paronomase | "Sous le soleil, le sable s’étend, silencieux." "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?" (Racine)
| Allitération | "Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone." (Paul Verlaine) "Le pré est vénéneux mais joli en automne" (Guillaume Apollinaire, Alcools)
| Assonance |
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Dernière édition par Admin le Jeu 16 Mai - 20:14, édité 2 fois | |
| | | Admin Admin
Messages : 2555 Réputation : 1 Date d'inscription : 01/04/2020
| Sujet: Prepâ quiz Jeu 16 Mai - 17:53 | |
| Comparaison Personnification Périphrase Hyperbole Antithèse Anaphore Métaphore Gradation Métonymie Oxymore EuphémismeEtablit une ressemblance entre deux éléments à l’aide d’un mot outil de comparaison.Comparaison- "Les flocons d’écume, volant de toutes parts, ressemblaient à de la laine." (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer)
- "Peuple de fond en comble retourné / Comme une terre en labours." (René Depestre, Minerai noir)"
- "D’énormes nuages élargis comme des taches d’encre […] pareils à des ballons que le vent déchiquetait et emportait fil à fil." (Emile Zola, Une page d'amour)
- Ses yeux noirs, tels deux agates, le fixaient intensément.
Donne des caractéristiques humaines à un élément non humain (animal, végétal, objet…). Personnification- "L’aurore grelottante en robe rose et verte / S’avançait lentement sur la Seine déserte." (Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal)
- "La rue assourdissante autour de nous hurlait." (Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal)
Dit en plusieurs mots ce que l’on pourrait dire en peu de mots. Périphrase - Le "septième art" est célébré chaque année au festival de Cannes."
- "Le Roi des animaux, en cette occasion, / Montra ce qu’il était, et lui donna la vie." (Jean de la Fontaine, Le Lion et le Rat)
Consiste à utiliser des termes ou des images qui visent à exagérer. Hyperbole - "A neuf ans […], je pris place parmi les plus grands amants de tous les temps." (Romain. Gary, La Promesse de l’aube)
- "Il n’avait pas un camarade, mais des millions et des millions." (Paul Eluard, Avis)
- Elle a versé des torrents de larmes lorsqu’elle a appris son échec.
- Je te l’ai dit mille fois mais tu n’écoutes jamais!
Fait coexister deux termes inattendus de sens contraire à l’intérieur d’une même expression. Antithèse- "Ainsi la soie somptueuse naissait-elle dans l’odeur de la mort". (Marie Rouanet, Le Crin de Florence)
Consiste à reprendre un même terme ou une même expression au début de chaque vers ou de chaque phrase. Anaphore- "Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri" (Louis Aragon, La Diane française )
- "J’habite la cascade de ses rires. J’habite la forêt de ses paroles. J’habite les profondeurs de ses silences." (Ernest Pépin, Coulée d’or)
Crée une image fondée sur une comparaison sous-entendue entre deux éléments. Métaphore- Cette nouvelle est un ouragan qui a dévasté la petite ville.
- La mer, miroir d’argent, reflétait l’or du levant.
Consiste en une succession d'expressions énumérées allant par progression croissante ou décroissante en terme d'intensité. Gradation- "Je me meurs, je suis mort, je suis enterré." (Molière, L’Avare)
Remplace un mot par un autre, qui entretient avec le premier un rapport logique. Métonymie - Elle a fini toute son assiette
Remplace un mot par un autre, qui entretient avec le premier un rapport logique. Euphémisme- "Cette petite grande âme venait de s’envoler." (Victor Hugo, Les Misérables)
Remplace un mot par un autre, qui entretient avec le premier un rapport logique. Oxymore- "Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour" (Jean Racine, Phèdre)
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